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Books
Incipit
Je m'appelle Nako. Ils auraient voulu m'appeler Pepindorio ou
bien Tchukurka, mais ils ont renoncé. C'est trop
compliqué, paraît-il.
(Guia Risari, Je m'appelle Nako, illustrated by
Magali Dulain, Éditions Le baron perché, 2014)
Excerpt pp. 10-11, 12-13, 32-33, 34-35, 36-37
Critics
«[...] Ce récit de vie proche du documentaire est une bonne
approche pour permettre aux enfants de mieux comprendre les valeurs,
les croyances, les coutumes et la vie de ce peuple rythmée par les
voyages et la musique. «[...] Au travers de la description de Nako, le texte de Guia
Risari témoigne non seulement des difficultés
d'intégration des gens
du voyage, mais surtout des valeurs et des croyances qui sont les
leurs et qui expliquent leurs coutumes et modes de
fonctionnement. Parce qu'elles sont méconnues, ces coutumes reposant
sur la soif de liberté inspirent bien souvent méfiance
ou crainte... «Cet album documentaire met en scène un jeune Rom, Nako, qui
raconte sa vie de nomade confronté à un monde
hostile. Sans illusions ni misérabilisme, avec humour, Nako
évoque son quotidien sous le signe du rejet et de
l'incompréhension, ses aspirations, les tribulations des
siens et aussi ce qu'ils lui apprennent d'une culture
singulière et unique. Comme le récit, l'image sobre et
légère, restitue à la fois une
réalité quotidienne observée avec acuité
et des échappées imaginaires.» «[...] Il n'est pas question ici de leçon de morale mais
plutôt de leçon de vie. A travers le récit de
Nako, on découvre
l'histoire et la culture nomade. On trouve en plus à la fin de
l'album les paroles de l'hymne du peuple rom « Djelem, Djelem »,
ainsi que quelques savoureux proverbes roms. Un vrai petit bonheur.
[...]» « [...] Au baron perché, Magali Dulain a illustré un
album d'une
grande délicatesse qui donne la parole à un enfant
rom. Je m'appelle
Nako raconte le quotidien d'un enfant qui doit faire face aux
préjugés que ses camarades d'école
véhiculent sur son peuple. Face
aux offenses de la cour de récré, Nako nous explique,
à nous lecteurs, avec modestie et simplicité, toute
la richesse de son peuple. Combattre l'ignorance et la bêtise
humaine avec des mots
empreints de chaleur. Je m'appelle Nako est un album
délicat pour
percer le coeur des enfants tsiganes. Le livre se clôt sur des
proverbes roms, chacun logé dans un nuage où l'on
découvre la poésie des gens du voyage. Ce n'est pas la
destination mais la route qui compte. [...]» «(...) Le récit est nostalgique sans aucun misérabilisme
pourtant. Il ne nous fait pas la morale, mais aborde l'histoire, la
culture et la vie quotidienne de ceux qu'on nomme tour à tour Roms,
Tsiganes, Bohémiens,... Les questions que se pose le petit garçon
rejoignent les interrogations de n'importe quel enfant sur sa
famille et son avenir, conférant au livre une portée
universelle. L'album se termine par les paroles de la chanson «
Djelem Djelem », cet hymne des gens du voyage qui fait réfréence à
l'extermination des Roms par les Nazis. Sur la dernière page
s'étalent une série de proverbes tous plus poétiques les uns que les
autres. (...)» «(...) Que se passe-t-il dans la tête d'un petit gitan
qui se frotte tous les jours à des gosses dont le mode de vie
est très différent du sien ? Bien des choses ! A
travers la plume de Guia Risari et le crayon de couleur de Magali
Dulain, Nako se présente, évoque successivement son
quotidien en famille, à l'école, ses peurs pour
l'avenir et ses rêves. «(...) une petite note d'optimisme, en ces temps
troublés où
la différence entre les peuples, qui devrait être
vécue comme une chance, est bien souvent source
à problèmes. « (...) Guia Risari s'intéresse aux gens qui n'ont pas
de frontières, aux oiseaux de passage. Nako évoque son
quotidien, à l'école où
l'intégration est difficile. Il parle de
sa maison avec des roues, de ses espoirs, ses rêves. On apprend
à ses côtés la richesse de la culture
tsigane, des coutumes, du
sens accordé aux mots et dictons, aux valeurs de la
communauté.(...) «(...)
cito questo albo di un editore parigino: è la storia per parole
(poche, essenziali e non ridondanti) e immagini di un bambino
"senza frontiera", un nomade che potrebbe avere numerosi nomi, da
Gitano a Sinti, a Rom... Una bella provocazione che dovrebbe
scuotere almeno la nostra intelligenza intorpidita dai
pregiudizi.». «Nako, du haut de sa dizaine d'années,
affiche une sagesse et une certaine lucidité quant
à sa situation de nomade. Il est habitué aux moqueries,
aux rejets mais leur oppose leur culture et leur histoire riches
de milliers d'années de voyages. The publisher
Éditions Le baron perché |
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