Livres


Je m'appelle Nako JE M'APPELLE NAKO
illustrations de Magali Dulain
Éditions Le baron perché, Paris, 2014
(ISBN 978-2-36080-099-5, pp. 40, € 16,00) En rupture de stock


Incipit

Je m'appelle Nako. Ils auraient voulu m'appeler Pepindorio ou bien Tchukurka, mais ils ont renoncé. C'est trop compliqué, paraît-il.
« Déjà la vie n'est pas facile, on ne va pas ajouter des complications », a dit ma mère. Elle a souvent raison.
Alors c'est Nako.
Moi, ça me va. Ça me va même bien.

(Guia Risari, Je m'appelle Nako, illustrations de Magali Dulain, Éditions Le baron perché, 2014)
Copyright © Éditions Le baron perché 2014


Extrait

pp. 10-11, 12-13, 32-33, 34-35, 36-37


 

Critiques

 

«[...] Ce récit de vie proche du documentaire est une bonne approche pour permettre aux enfants de mieux comprendre les valeurs, les croyances, les coutumes et la vie de ce peuple rythmée par les voyages et la musique.
L'album se termine par deux doubles pages. La première est consacrée à la chanson tsigane Djelem, Djelem de Zàrko Jovanovic Jagdino: devenue l'hymne du peuple Rom, elle fait écho à la Porajmos, l'extermination des Roms et des Sintis par les nazis. La deuxième donne à lire des proverbes très poétiques montrant l'importance de la tradition orale dans cette culture.
Un immense message de tolérance, salutaire... »
(Librairie Tiers-Temps à Aubenas, Un immense message de tolérance, salutaire: Je m'appelle Nako - lu par la librairie Tiers-Temps, librairies.sorcieres.blogspot.fr, 16 février 2015)
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«[...] Au travers de la description de Nako, le texte de Guia Risari témoigne non seulement des difficultés d'intégration des gens du voyage, mais surtout des valeurs et des croyances qui sont les leurs et qui expliquent leurs coutumes et modes de fonctionnement. Parce qu'elles sont méconnues, ces coutumes reposant sur la soif de liberté inspirent bien souvent méfiance ou crainte...
Or cet album, loin d'être vindicatif ou moralisateur, offre des instantanés de vie tsigane, rythmée par le voyage et la musique, permettant ainsi à de jeunes enfants de découvrir cette culture. Aussi les illustrations de Magali Dulain s'attachent-elles à mettre en scène des personnages en mouvements dans des paysages divers et colorés.
Cet album à la thématique peu traitée en littérature jeunesse parvient tout en finesse, subtilité et douceur, à transmettre un message de tolérance et à donner envie d'en savoir plus sur la culture tsigane. [...]»
(Hélène Dargagnon, Je m'appelle Nako, Richochet-Jeunes.org, janvier 2015)
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«Cet album documentaire met en scène un jeune Rom, Nako, qui raconte sa vie de nomade confronté à un monde hostile. Sans illusions ni misérabilisme, avec humour, Nako évoque son quotidien sous le signe du rejet et de l'incompréhension, ses aspirations, les tribulations des siens et aussi ce qu'ils lui apprennent d'une culture singulière et unique. Comme le récit, l'image sobre et légère, restitue à la fois une réalité quotidienne observée avec acuité et des échappées imaginaires.»
(Je m'appelle Nako, Sélection annuelle 2014 de la Bibliothèque Nationale de France, section Politique et société La revue des livres pour enfants, n. 279, novembre 2014, p. 149)
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«[...] Il n'est pas question ici de leçon de morale mais plutôt de leçon de vie. A travers le récit de Nako, on découvre l'histoire et la culture nomade. On trouve en plus à la fin de l'album les paroles de l'hymne du peuple rom « Djelem, Djelem », ainsi que quelques savoureux proverbes roms. Un vrai petit bonheur. [...]»
(Les coups de coeur jeunesse, Ville de Marguerittes, oct. 2014)
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« [...] Au baron perché, Magali Dulain a illustré un album d'une grande délicatesse qui donne la parole à un enfant rom. Je m'appelle Nako raconte le quotidien d'un enfant qui doit faire face aux préjugés que ses camarades d'école véhiculent sur son peuple. Face aux offenses de la cour de récré, Nako nous explique, à nous lecteurs, avec modestie et simplicité, toute la richesse de son peuple. Combattre l'ignorance et la bêtise humaine avec des mots empreints de chaleur. Je m'appelle Nako est un album délicat pour percer le coeur des enfants tsiganes. Le livre se clôt sur des proverbes roms, chacun logé dans un nuage où l'on découvre la poésie des gens du voyage. Ce n'est pas la destination mais la route qui compte. [...]»
(Magali Dulain, La petite semaine nantaise, 25 sept. 2014)
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«(...) Le récit est nostalgique sans aucun misérabilisme pourtant. Il ne nous fait pas la morale, mais aborde l'histoire, la culture et la vie quotidienne de ceux qu'on nomme tour à tour Roms, Tsiganes, Bohémiens,... Les questions que se pose le petit garçon rejoignent les interrogations de n'importe quel enfant sur sa famille et son avenir, conférant au livre une portée universelle. L'album se termine par les paroles de la chanson « Djelem Djelem », cet hymne des gens du voyage qui fait réfréence à l'extermination des Roms par les Nazis. Sur la dernière page s'étalent une série de proverbes tous plus poétiques les uns que les autres. (...)»
(Dominique Bovesse, Je m'appelle Nako, Libbylit, N. 114, mai-juin 2014)
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«(...) Que se passe-t-il dans la tête d'un petit gitan qui se frotte tous les jours à des gosses dont le mode de vie est très différent du sien ? Bien des choses ! A travers la plume de Guia Risari et le crayon de couleur de Magali Dulain, Nako se présente, évoque successivement son quotidien en famille, à l'école, ses peurs pour l'avenir et ses rêves.
Cet album met l'accent sur le constant effort d'adaptation que doivent fournir les gens du voyage pour se fondre dans l'environnement de leur lieu de passage. (...)
Je m'appelle Nako facilitera sans aucun doute la prise de conscience des plus jeunes. (...) Mais cet album est surtout une introduction à une culture très mal connue ; et dans ce petit ouvrage destiné aux 4 ans et plus, j'ai pas honte de dire que j'ai appris des choses (...)»
(Je m'appelle Nako, Une poule sur un mur, 30 avril 2014)
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«(...) une petite note d'optimisme, en ces temps troublés où la différence entre les peuples, qui devrait être vécue comme une chance, est bien souvent source à problèmes.
Ici, Guia Risari, (...) nous offre un récit ou plutôt une approche de la population des gens dits "du voyage" à travers un jeune garçon nommé Nako qu'elle nous propose de suivre dans sa vie de tous les jours, une vie semée de doutes, de craintes parfois mais aussi de rêves et d'espoir pour un avenir plus fraternel...
Magali Dulain, chargée de l'illustration, apporte à l'histoire sa touche sensible avec des personnages et des lieux représentés "à l'ancienne, images réalisées à la main pour rendre encore plus vraies les situations vécues.
S'il ne s'agit pas ici de refaire l'histoire, ni de s'épancher sur la vie des populations nomades, le récit propos é n'en est pas moins poignant et plein de justesse sur la fierté d'une population à l'histoire à la fois riche et compliquée.(...)»
(Radio 16 - 99.2, Lire, écouter, voir, 9 avril 2014)
Critique complète en mp3 depuis "Radio 16".

« (...) Guia Risari s'intéresse aux gens qui n'ont pas de frontières, aux oiseaux de passage. Nako évoque son quotidien, à l'école où l'intégration est difficile. Il parle de sa maison avec des roues, de ses espoirs, ses rêves. On apprend à ses côtés la richesse de la culture tsigane, des coutumes, du sens accordé aux mots et dictons, aux valeurs de la communauté.(...)
A la fin de l'album, la chanson tsigane "Djelem, Djelem" de Zàrko Jovanovìc Jagdino est mise &agreave; l'honneur. L'hymne du peuple gitan fait référence à Porajmos (la dévastation): l'extermination des Sintis par les Nazis.
Un bel album publié chez Le Baron perché avec des images remarquables pour honorer ce jour la journée internationale des Tsiganes».
(Le monde de Mirontaine, Littérature de jeunesse, 8 avril 2014)
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«(...) cito questo albo di un editore parigino: è la storia per parole (poche, essenziali e non ridondanti) e immagini di un bambino "senza frontiera", un nomade che potrebbe avere numerosi nomi, da Gitano a Sinti, a Rom... Una bella provocazione che dovrebbe scuotere almeno la nostra intelligenza intorpidita dai pregiudizi.».
(Pino Boero, www.pinoboero.com)
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«Nako, du haut de sa dizaine d'années, affiche une sagesse et une certaine lucidité quant à sa situation de nomade. Il est habitué aux moqueries, aux rejets mais leur oppose leur culture et leur histoire riches de milliers d'années de voyages.
Ce que nous raconte Nako est mis en relief par deux doubles pages finales : la chanson Djelem, Djelem composée après l'extermination des roms et des sintis lors de la seconde guerre mondiale ; et les proverbes roms mis en page tels des nuages libres...»
(Association Croqulivre, Nouveautés 31 mars 2014)
Critique complète en pdf depuis "http://www.croqulivre.asso.fr".


 

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